Le tourisme durable est de plus en plus une évidence pour les voyageurs, à défaut de l’être pour certains dirigeants de l’industrie.
Alors que la préoccupation climatique est élevée parmi les jeunes générations, avec pas moins de 79% des 18-34 ans considérant la situation comme très préoccupante à alarmante, le public semble faire évoluer ses pratiques.
Un changement dans les façons d’imaginer et consommer les vacances qui a profité à GreenGo.
En 2023, la plateforme d’hébergement durable a affiché une forme quasi arrogante.
Non seulement, la start-up vient d’atteindre la barre des 10 000 clients, lors du dernier exercice, mais le nombre de nuitées a tout simplement été multiplié par 3, comparativement à 2022.
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Ainsi, les équipes de Guillaume Jouffre ont enregistré près de 55 000 nuitées rien que sur l’année dernière.
D’excellents résultats qui en appellent d’autres.
GreenGo « nous avons bien performé, à budget marketing constant »
« Ce fut une excellente année pour GreenGo, nous avons bien performé, à budget marketing constant.
Cette performance signifie que le tourisme durable s’ancre dans l’imaginaire des voyageurs, c’est une performance qui révèle quelque chose à l’échelle du secteur, » imagine avec un sourire au coin des lèvres, le cofondateur de l’entreprise.
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Si certains appellent à ne plus parler de tourisme durable, une chose est sûre, l’exercice précédent a vu naître de nombreux acteurs souhaitant faire bouger les lignes de l’industrie, notamment en retravaillant les images véhiculées par le voyage.
Le tourisme se doit d’être plus durable et nombreux sont ceux à l’avoir compris, surtout du côté des hébergeurs.
Ainsi, GreenGo recense plus de 8 000 hébergements éco-responsables, affichant une note moyenne de 4,8 sur 5.
« Nous avons quasiment multiplié par 2 l’offre, tout en conservant une satisfaction client excellente.
Nous sommes même sur TrustPilot, la première entreprise dans la catégorie Hébergements & logements de vacances, c’est très positif, » note Guillaume Jouffre.
Autant de motifs de satisfaction qui sont à mettre au regard, du travail effectué par les équipes.
L’année 2023 aura été marquée non seulement par la signature d’un partenariat avec la SNCF, mais aussi par la création d’un comparateur carbone, afin de choisir en pleine conscience son moyen de locomotion, puis le développement de l’offre de formation à destination des hébergeurs et pour finir la vente de coffrets cadeaux.
GreenGo : Une levée de fonds pour accélérer !
Une nouvelle activité nouvelle qui semble avoir porté ses fruits, avec plusieurs centaines de box vendues, en l’espace d’un mois seulement.
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La start-up n’avait pas seulement des ambitions économiques sur ce lancement, l’enjeu était surtout de se faire un nom et d’accroitre la notoriété de la marque en sortant de la seule communication digitale.
« C’est un canal d’acquisition, de notoriété, de sensibilisation pour nous, mais il n’est pas question de se battre et de challenger Smartbox et Wonderbox, nous ne sommes pas un spécialiste des coffrets bien sûr, » recadre le cofondateur de GreenGo.
Si tous les signaux sont au vert, la jeune pousse ne veut pas pour autant se reposer sur ses lauriers.
2024 ne sera pas seulement l’année de la confirmation, elle doit être plutôt celle de l’envol, afin de se positionner comme la référence tourisme durable auprès des voyageurs en France.
« Nous devons encore accélérer.
C’est pour cela, que nous allons repartir sur un nouveau cycle de levée de fonds, pour développer la plateforme. Nous allons devoir investir sur la technologie et le marketing« .
L’opération, qui devrait être finalisée dans les prochaines semaines, permettra aussi de pouvoir aussi développer de nouveaux produits orientés vers le voyage bas carbone.
GreenGo : « La croissance n’est pas notre obsession »
Alors que tout va pour le mieux dans les bureaux de Saint-Ouen, est-ce bien en accord avec ses valeurs de se réjouir d’une croissance exponentielle, alors même que l’entreprise promeut un voyage décroissant, du moins au niveau des émissions carbone ?
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« L’idée n’est pas de faire de la croissance à tout prix, ce n’est pas notre obsession.
Celle-ci se trouve plutôt dans l’intensité carbone des séjours de nos voyageurs. Bonne nouvelle elle est nettement inférieure à la moyenne nationale, ce qui nous rend heureux.
Moins de 1% de nos clients prennent l’avion.
Après une entreprise ne peut avoir un impact qu’en étant pérenne, donc la croissance est le moyen de trouver la rentabilité pour in fine faire bouger les choses dans le voyage, » conclut un Guillaume Jouffre déjà tourné dans les démarches pour finaliser une levée de fonds qui aura valeur de curseur pour les ambitions à venir de l’entreprise.
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